top of page
Recent Posts

De quoi est-on mort en France entre 2005-2015 ?

Introduction

"Les statistiques sur les causes de mortalité aident les autorités sanitaires à déterminer l’orientation à donner à leurs actions de santé publique."(OMS)


Sensibilisés par ces propos, nous nous sommes prêtés à un petit exercice statistique. "Petit", car corrélé à notre niveau d'études débutant. Cet exercice concerne les causes de mortalité en France, entre 2005-2015.


Méthode

  • seules les années 2005, 2010 et 2015 ont été prises en compte. Les années mentionnées représentent des années « vierges de phénomènes extérieurs exceptionnels » pouvant influencer les résultats ;

  • toutes les données INSERM, relatives aux différents types de tumeurs, ont été regroupées en une seule catégorie. Nous l'avons intitulée « Tumeurs » ;

  • toutes les données INSERM, relatives aux différents types de cardiopathies, ont été regroupées en une seule catégorie. Nous l'avons intitulée « Cardiopathies » ;

  • toutes les données INSERM, relatives aux différentes maladies respiratoires, ont été regroupées en une seule catégorie. Nous l'avons intitulée "Maladies du système respiratoire" ;

  • les données INSERM, relatives à des maladies de cause inconnue, ou pas suffisamment comprise, ont été regroupées en une seule catégorie. Nous l'avons intitulée "Causes inconnues" ;

  • n'ont pas été prises en compte les données INSERM ne pouvant pas être associées à une des catégories auparavant mentionnées ;

  • n'ont pas été prises en compte, les évolutions selon les tranches d’âge ;

  • n'a pas été prise en compte la distinction femme, homme (données confondues).

Copyright : Emmanuel Peres

Résultats et discussion

Le traitement de données publiées par l'INSERM, exploitées tel que précisé auparavant, permet de constater ceci :

  1. en surpassant les "Cardiopathies", les "Tumeurs" sont cause principale de mortalité ;

  2. les "Cardiopathies", bien que situées en 2e place, suivent une évolution à la baisse ;

  3. après une faible diminution en 2010, par rapport à 2005, les "Maladies du système respiratoire" connaissent une nouvelle hausse ;

  4. les "Causes inconnues" suivent une logique croissante cohérente et importante (la plus importante des toutes les hausses constatées) ;

  5. les "Morts violentes" conservent leurs valeurs, sur les trois années étudiées ;

  6. sur les trois années prises en compte, l'année 2015 peut être qualifiée comme année "noire", excepté pour les "Cardiopathies" ;

  7. les quatre catégories des maladies "Tumeurs", "Cardiopathies", "Maladies du système respiratoire", "Causes inconnues" font partie des maladies chroniques et représentent le TOP quatre causes principales de mortalité.

Copyright : Emmanuel Peres


Conclusion

Le TOP quatre causes principales de mortalité, en France, entre 2005-2015 est caractéristique des pays à revenu élevé. Son évolution montre, cependant, une inversion (diminution des décès) dans la catégorie "Cardiopathies". Nous pensons qu'elle est due à une augmentation de l'efficacité des actions de santé publique, en relation avec cette catégorie.


Des actions d'éducation à la santé, sont nécessaires, afin d'inverser la tendance d'évolution des trois autres catégories des maladies chroniques. Nombreuses sont ces actions. Parmi elles, la consommation censée des antibiotiques. Rester dans les habitudes actuelles signifierait, non seulement, de voir augmenter la mortalité liée aux "Causses inconnues", mais aussi de voir réapparaître, dans les statistiques, la catégorie "Maladies infectieuses". (Selon l'OMS, d'ici quelques années, l’ensemble des antibiotiques existants risque de devenir inutile.)


Auteurs : Emmanuel PERES, Roméo PERRIN, Ewan GUERRAND ; 15 avril 2019



bottom of page