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L'autophagie a son prix !


Le comment de l'autophagie

Le comment de l'autophagie ; © novusbio.com

Une vie dédiée à l'autophagie : Yoshinori Ohsumi

Une vie dédiée à l'autophagie : Yoshinori Ohsumi ; © Institut de Technologie de Tokio

Mais qu’est-ce que l’autophagie ?

Etymologiquement parlant, autophagie veut dire se manger soi-même. Biologiquement parlant, autophagie veut dire un processus cellulaire de dégradation d’une partie du cytoplasme de la cellule, par ses propres lysosomes.


Qu'elle est son utilité ?


A-t-elle une histoire ? Quel est son impact ?

L’autophagie est un processus connu depuis les années '60. En 1990, une série d’expériences menées par le biologiste japonais Yoshinori Ohsumi, Professeur à l'Institut de Technologie de Tokio, ont permis d’avancer les recherches quant à son sujet. En affamant des levures, le Prof. Ohsumi est arrivé à identifier les 15 gènes impliquées dans l’autophagie (gènes "Atg" (autophagy related genes)). A partir de 1992, le Prof. Ohsumi s'est dédié à l'étude de l'autophagie au sein des cellules humaines. Ses recherches ont porté fruit : le Prof. Ohsumi est arrivé à montrer que des mécanismes similaires sont employés par nos cellules, dans des situations difficiles (privation de nutriments (hypoxie, y compris), absence des facteurs de croissance (molécules qui inhibent la croissance cellulaire; ex.: cytokines)).


La découverte du Prof. Ohsumi permettra d'accélérer la compréhension des maladies chroniques, dont le diabète de type 2, le Parkinson, l'Alzheimer, le cancer, etc.. Certains vont plus loin est place l'autophagie au rang du Graal d'une vie plus longue et en meilleure santé ?!

L'impact de l'autophagie

L'impact de l'autophagie ; © Institut de Technologie de Tokio

Peut-elle s'avérer déficitaire ?

Oui, lorsqu'elle est perturbée. C'est le cas, lorsque l'on a affaire à des maladies lysosomales, en la présence desquelles le travail enzymatique de digestion intracellulaire est empêché. C'est aussi le cas, lorsque l'on se retrouve devant des mutations des gènes "Atg" qui codent les protéines de construction de l'autophagosome.

L'inhiber ou la stimuler - that is the question

L'autophagie peut avoir aussi bien un rôle bénéfique, qu'un rôle délétère. Ce paradoxe de l’autophagie est exploitable. En effet, il est possible d'inhiber l'autophagie ou, au contraire, de l’activer. Elle est à inhiber lors d'un cancer, mais à stimuler lors des certaines maladies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson).

Auteures : Marie CREPIN, Stéphanie DENNER, Chloé GERVAIS ; 26 janvier, 2017

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